Une parole du Pape François pour cette semaine

Jusqu’à quand durera le souci de Dieu pour l’homme? Jusqu’à quand le Seigneur Jésus, qui marche avec nous, jusqu’à quand aura-t-il soin de nous? La réponse de l’Évangile ne laisse aucun doute: jusqu’à la fin du monde! Les cieux passeront, la terre passera, les espérances humaines seront effacées, mais la Parole de Dieu est plus grande que tout et ne passera pas. Et il sera le Dieu avec nous, le Dieu Jésus qui marche avec nous. Il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu. Mais on pourrait dire: “Mais qu’êtes-vous en train de dire?” Je dis ceci: il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu. Il se préoccupe de nous et il marche avec nous. Et pourquoi le fait-il? Simplement parce qu’il nous aime. C’est compris? Il nous aime! Et Dieu pourvoira certainement à tous nos besoins, il ne nous abandonnera pas au temps de l’épreuve et de l’obscurité. Cette certitude demande à être inscrite dans notre cœur pour ne jamais s’éteindre. On lui donne le nom de ‘Providence’. C’est-à-dire la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, Dieu qui marche avec nous s’appelle la ‘Providence de Dieu’. Il pourvoit à notre vie. Parmi les symboles chrétiens de l’espérance, ce n’est pas le hasard s’il y a un qui me plait beaucoup: l’ancre. Elle exprime le fait que notre espérance n’est pas vague; il ne faut pas la confondre avec le sentiment changeant de celui qui veut améliorer les choses de ce monde de manière velléitaire, en s’appuyant uniquement sur la force de sa volonté. En effet, espérance chrétienne trouve sa racine  non pas dans l’attraction de l’avenir, mais dans l’assurance de ce que Dieu nous a promis et à réalisé en Jésus-Christ. S’il nous a garanti qu’il ne nous abandonnera jamais, si le début de toute vocation est un “Suis-moi!”, par lequel il nous assure de rester toujours devant nous, alors pourquoi craindre? Avec cette promesse, les chrétiens peuvent aller partout. Même si nous traversions des portions du monde blessé, où les choses ne vont pas bien, nous faisons partie de ceux qui, la aussi, continuent d’espérer. Le psaume dit: “Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi”  (Ps 23, 4). C’est précisément là où l’obscurité se propague qu’il faut garder une lampe allumée. Revenons à l’ancre. Notre foi est l’ancre dans le ciel. Nous avons notre vie ancré dans le ciel. Que devons-nous faire? Nous agripper à la corde: elle es toujours là. Et nous avançons parce que nous sommes sûrs que notre vie a comme une ancre dans le ciel, sur la rive que nous atteindrons.