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Une parole du pape François

BELLEGARDE-SEMAINE25Avec les enfants, on ne plaisante pas! Il est honteux d’oser dire, comme pour se justifier, que c’était une erreur de les mettre au monde.
Ne déchargeons pas nos fautes sur les enfants! Les enfants ne son jamais une erreur. Tous les enfants maltraités, malheureux pour tant de raisons sont un cri qui monte vers Dieu et accuse le système que nous avons construit. Dans les pays riches, beaucoup d’enfants vivent des drames à cause de la crise de la famille, du vide éducatif et des conditions de vie parfois inhumaines. Mais aucun d’eux n’est abandonné du Père des Cieux.
Aucune de leurs larmes n’est perdue. Ayons aussi une pensée pour les enfants malades ou dans une situation difficile: grâce à Dieu, ceux qui ont de graves difficultés trouvent souvent des parents extraordinaires, prêts à tous les sacrifices.
Nous ne devons pas les laisser seuls, mais les accompagner, leur offrir des moments de joie partagée et de joie insouciante.
Aux familles et aux enfants, l’Église porte la bénédiction de Dieu, sa tendresse maternelle. Quand il s’agit des enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grande pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir. Si la société faisait sienne ce principe, beaucoup lui serait pardonné! Que ce serait beau!


Une parole du pape François pour prier

Time-to-prayLa prière n’est pas une baguette magique! Elle aide à conserver la foi en Dieu, à nous confier en lui, même quand nous ne comprenons pas sa volonté.
En cela, Jésus lui-même -qui priait beaucoup! -est pour nous un exemple. La lettre aux Hébreux rappelle que pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect » (Hb 5,7). À première vue, cette affirmation semble invraisemblable, parce que Jésus est mort sur la croix. Et pourtant, la Lettre aux Hébreux ne se trompe pas: Dieu a vraiment sauvé Jésus de la mort en lui donnant une victoire totale sur elle, mais le chemin parcouru pour l’obtenir est passé à travers la mort elle-même. La référence à la supplication que Dieu a exaucée renvoie à la prière de Jésus à Gethsémani. Assailli par l’angoisse imminente, Jésus prie le Père de le délivrer du calice amer de sa passion, mais sa prière est remplie de confiance en son Père et il se remet sans réserve à sa volonté: « Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux » (Mt 26, 39). L’objet de la prière passe au second plan; ce qui importe plus que tout est la relation avec le Père. Voilà ce que fait la prière: elle transforme le désir et le façonne selon la volonté de Dieu qui est amour miséricordieux. La prière conserve la foi, sans elle, la foi vacille! Alors, demandons au Seigneur une foi qui se fasse prière incessante, persévérante.