Aussi longtemps que je désire être parfaite, je suis fermée à l’amour de Dieu.
Mon coeur est comme une forteresse entourée de lourdes murailles et percée de meurtrières.
Pour pouvoir accueillir l’amour du Père, je dois reconnaître et accueillir ma faiblesse, ma pauvreté, toutes ces imperfections et ces gros défauts que je cherche en vain à éliminer.
Chercher à éliminer mes défauts, ne serait-ce pas de l’orgueil, une perte de temps, une quête vaine?
Seul Dieu peut me libérer, me délivrer, me sauver.
La seule attitude qui pourra me mettre sur le chemin de Pâques, c’est attitude de Marie, une attitude d’écoute, de disponibilité, d’ouverture à la Parole de Dieu, une attitude d’attente et d’espérance qui me fera ne compter que sur Dieu seul.
Alors seulement, Jésus pourra me sauver. Il n’attend que cela.
Il se tient à ma porte et frappe. Si je m’ouvre, il entrera chez moi et s’y établira.
