Suppression de la messe du samedi soir en Michaille

Au cours du Conseil Pastoral qui a eu lieu mercredi, nous avons parlé de la messe du samedi soir en Michaille : ces dernières semaines, il y avait environ 10 personnes à ces messes. La suppression de cette messe a donc été actée.

Dans la Michaille, le passage de la messe le dimanche matin au samedi soir n’aura pas été une réussite.

Mais en étant honnête, depuis un certain temps, même le dimanche, nous n’étions jamais plus de 20 … sauf en été quand il n’y a plus de messe à Arlod et que les gens d’Arlod viennent grossir les rangs ! Et nous recommencerons cet été à faire « tourner » la messe de 9h y compris en Michaille.

Bien des gens des villages de la Michaille vont rouspéter en disant : il n’y a plus de messe chez nous ! A tous ceux qui seraient tentés de rouspéter (ou qui céderaient à la tentation !) je voudrais préciser quelques points.

– Venir à la messe à Arlod le dimanche matin à 9h, ce n’est pas si loin … chaque semaine, bien des gens viennent faire leurs courses à Bellegarde. N’y aurait-il que pour rencontrer le Seigneur qu’on ne voudrait faire aucun effort ?

– Pourquoi Arlod est privilégié ? Parce que tous les dimanches à Arlod, il y a une bonne cinquantaine de personnes qui viennent à la messe ! S’il y avait le même nombre dans la Michaille, la question de la suppression ne se poserait évidemment pas ! En plus, il y a un organiste et une petite chorale qui fait que cette messe est bien animée. On ne supprime pas ce qui marche bien !

– Comme je le disais aller à Arlod ou Bellegarde, ce n’est pas si loin … un co-voiturage peut être organisé pour les personnes qui ont des difficultés de transport, il suffit qu’elles se fassent connaître auprès du père Roger.

– Enfin une question qui me tient à cœur : à qui êtes-vous le plus attachés, à Jésus ou aux pierres de vos églises ? Nos querelles ne sont-elles pas des querelles d’enfants gâtés ? Quand je vois qu’au Burundi, les gens font souvent 6 à 8 km à pieds pour aller à la messe avec pas grand chose dans le ventre mais qu’ils ne manqueraient pour rien au monde la messe, je le dis, nos querelles sont des querelles d’enfants gâtés !